Le colloque Leadership d’Avenir, sous le thème de l’entrepreneuriat

Le 5 février dernier, à l’UQAM, avait lieu la 6e édition du colloque d’affaires publiques du Regroupement des Jeunes Chambres de Commerces du Québec.  Ce colloque, intitulé « Leadership d’Avenir » visait encore cette année à réunir deux solitudes : le monde des affaires et le domaine de la politique.

Sous le thème « Quelle place pour la relève d’affaires ? », le colloque a accueilli bon nombre de conférenciers de renom.  De la ministre de la Culture Christine St-Pierre à Oona Stock, associée chez Sécor, en passant par Gilles Duceppe, chef du Bloc Québécois, Gérard Deltell, chef de l’ADQ et Sigrid Ellefson, vice-présidente chez Telus, il y en avait pour tout les goûts.  Animé de main de maître par Patrice Roy, chef d’antenne du Téléjournal 18h à Radio-Canada, le colloque à permis de mettre une chose en évidence : l’importance de l’entrepreneuriat sur la scène économique Québécoise.

En effet, et de façon assez surprenante, tous les conférenciers et panellistes ont mentionné l’entrepreneuriat et de la création d’entreprise dans leurs discours.  Cette tendance est d’autant plus surprenante lorsqu’on apprend que ce n’était pas planifié, ni organisé.  Chacun des conférenciers a, spontanément, mentionné l’importance de l’entrepreneuriat en ce qui a trait à son domaine respectif.

Je ne sais pas si je dois être heureux de cette tendance naturelle, qui donne enfin une voix tangible et nécessaire à la place de l’entrepreneuriat, ou encore si je dois m’en inquiéter, puisqu’elle signifie que nous accusons toujours un retard important sur les autres régions d’Amérique du Nord en ce concerne notre création d’entreprises.

Quelle est votre opinion sur le sujet ?

Je ne peux pas non plus passer sous silence l’excellent travail de l’équipe de coordination du colloque, des bénévoles, et de nos spécialistes des médias sociaux. D’ailleurs, si vous voulez vous faire une tête sur le sujet dans le contexte du colloque, vous pouvez trouver de l’information sur les sites suivants.

Site web du colloque Leadership d’Avenir

Twitter  de Kim Auclair

Blogue de Geoffroi Garon

Une réponse à “Le colloque Leadership d’Avenir, sous le thème de l’entrepreneuriat

  1. Soutenir l’entrepreneuriat et la relève, c’est un peu comme ‘apple pie’ en anglais, il n’y pas de mal à le dire, mais la réalité québécoise est tout autre. Le problème au Québec, selon mon expérience en tant que cadre dans des entreprises locales, est d’abord, que les diplômés en adminstration (MBA) sont sous-valorisés, ou les universités québécoises en produisent trop pour que le marché québécois puissent en apprécier ou absorber. Toutes les entreprises crient que l’on a besoin de la relève, mais les jeunes diplômés MBA sont rares dans les suites exécutives. Plutôt, on les force à entrer par les premiers rangs de l’entreprise…En ce qui concerne l’entrepreneuriat, c’est le manque de capital de risque pour financer le démarrage d’entreprise. Ayant travailler dans le capital de risque, je vois que les décideurs ont souvent peur du risque, ou ne comprennent pas des risques gagnants, et par conséquent, investissent dans de mauvaises entreprises, et perdre leur argent. Ces décideurs veulent investir dans le prochain Facebook or Google, mais ne peuvent pas les reconnnaître. Pourquoi? À mon avis, parce que les avancées les dépassent. Mais certains jeunes diplômes ne sont pas mieux non plus. Parmis ceux que j’ai rencontré dans une démarche de démarrer une entreprise ensemble, ils étaient plus intéressé à décrocher un contrat de consultant plutôt que de relever les manches pour travailler ensemble pour « sweat equity ».

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