On ne le dira jamais assez, l’action passe par l’éducation. Cette maxime s’applique à beaucoup de domaines, même à l’éducation financière. Il faut dire que le taux d’endettement des Canadiens atteint 153 %. Un bien triste record.
Les consommateurs ont de plus en plus de mal à payer leurs comptes, selon l’Association des banquiers canadiens. Depuis la crise financière de 2009, la proportion de cartes de crédit en souffrance (retard de plus de 90 jours) est remontée au-dessus de 1%. Et la proportion d’hypothèques en souffrance a grimpé au dessus de 0,4 % (par rapport à environ 0,25 % au milieu des années 2000).
Ces inquiétantes statistiques seraient de bien moindre importance si l’éducation financière devenait une priorité aussi importante que l’éducation des langues ou des calculs de base.
Une conférence s’est tenue en mai 2011 face à ce problème mondial. Un rapport publié par l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en fait état dans ses pages; L’avenir de l’éducation financière publié ce 18 janvier dernier.
Le rapport présente les principaux thèmes abordés à la conférence :
• la mise au point de stratégies nationales pour la littératie financière et l’importance de recueillir des témoignages et des données concrètes pour adapter ces stratégies aux besoins;
• la nécessité d’une prestation et d’une évaluation efficaces des programmes d’enseignement consacrés aux questions financières;
• la disponibilité des produits financiers et des programmes d’éducation financière, et l’accès à ces produits et programmes;
• les rapports entre l’éducation financière et l’économie comportementale/l’architecture des choix;
• l’importance de la protection des consommateurs, élément clé de la conception de programmes de littératie financière efficaces, ainsi que le renforcement de cette protection et son intégration aux autres politiques sur l’inclusion et l’éducation financière.
Calculez votre indice financier et testez vos connaissances sur votre crédit personnel.
À ce sujet, je vous invite à en apprendre plus sur l’initiative de Desjardins pour entreprendre une éducation financière auprès de sa clientèle, apprenez-en plus sur le programme CoopMoi.D.
Quelles seraient vos idées pour une meilleure éducation financière et, selon vous, qu’est-ce qui cause la littératie financière à une si grande échelle?